Il utilise la photo comme moyen de « contrôle » à 2 dimensions, ce qui nous vaut d’avoir quelques plaques de verre datant de ses années d’études aux Beaux-Arts de Lyon et à Paris 1927-1933.
Jusque dans les années 70 il fait essentiellement du noir et blanc.
Souvent il tire 2 ou 3 photos après la première pose d’un portrait, et attend les développements avant de poursuivre son travail de 3 semaines à 1 mois, avant de revoir le modèle. Les prochaines photos seront, 2 mois plus tard, pour la terre achevée, juste avant le moulage. S’il y a envoi chez le fondeur, il y aura eu 1 ou 2 photos expédiées pour permettre la rédaction du devis.
Masque de Pons-Arlès Terre 1933
Plaque de verre
©Charles Machet
Créateur du personnage de Boubouroche de Courteline en 1893 : " il y fallait de la rondeur physique et morale, une exquise bonhomie qui sous le comique pouvait cacher l'amertume, de la candeur, de la tendresse, de la violence et des éclats de voix". Dans différents théâtres parisiens (Nouveautés, Théâtre Sarah-Bernhardt, Théâtre Antoine, Potinière, Renaissance), " Pons-Arlès interprète les plus grands auteurs et fait de nombreuses créations..." Revenu à Lyon, sa ville natale, "il se voit confier la classe de déclamation dramatique au Conservatoire. En 1924, il fonde les Comédiens de Lyon, compagnie de décentralisation théâtrale" (extrait d'un long article de René Fonteret dans Les Arts à Lyon 1.6.1949 Un grand nom du Théâtre Français qui honore notre ville Pons-Arlès, Créateur de Boubouroche).
Encore élève à l'École des Beaux Arts de Lyon, Charles Machet a l'occasion de le voir et de le rencontrer au Théâtre et au Conservatoire de Lyon où sa future épouse Maria Poncet (1905-1950) suit des cours d'Art dramatique.