La paix qui s'éveille

C’est pendant les années où il réalise le Monument du Cerdon  (de 1946 à 1951), que Charles MACHET présente dans une Exposition lyonnaise une statue monumentale en plâtre La Paix qui s’éveille. Vers 1965 un tirage en bronze de la maquette est confié à la Fonderie Godard de Malakoff. Ce petit bronze, exposé en 1967 à Paris à la Galerie de la Paix rue Vendôme,   fait partie de la rétrospective CHARLES MACHET dans la Salle des Fêtes de Belley de juin 1972.

 Quand, venu à l’Exposition, Monsieur Gianinetto, directeur du Tanneur,  parle d’une éventuelle commande, le sculpteur se rend sur place. La masse longitudinale de la Paix semble un  choix plausible. Avant qu’il ne soit définitif, l’artiste installe des gabarits à l’emplacement souhaité pour vérifier le bien-fondé de l’espace choisi. La décision arrêtée, la pierre est commandée à la carrière de Brouzet les Alès, un Brouzet rose.

 Il faudra 6 mois de travail intense pour maîtriser le bloc de  près de 7 tonnes. Dégrossie  à LIMONEST à l’extérieur à l’automne 1972, la pierre sera ensuite taillée à l’atelier, puis achevée à l’extérieur, en plein soleil.